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La polyarthrite rhumatoide
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Les conséquences majeures de la Polyarthrite Rhumatoïde sont douleurs et fatigue, et l’activité physique peut paraître difficile voire impossible. La réaction première pourrait être celle de l’éviter la pensant non compatible avec une telle pathologie.

C’est une idée reçue !

 

Pratiquer une activité physique ou sportive n’est pas contre indiqué dans la PR et peut être bénéfique.

La PR est une maladie inflammatoire touchant les articulations, elle est handicapante, douloureuse et son évolution peut conduire à des raideurs articulaires et / ou des déformations. Cet état est responsable d’une inactivité physique qui entraîne un déconditionnement des tissus osseux, des muscles et du système cardio-respiratoire.

 

 

Quels sont les facteurs limitant la pratique d’une activité physique ?

L’évolution de la maladie, l’intensité de la douleur.

La gravité de l’atteinte articulaire

Le nombre d’articulations touchées

La fatigue

Ces facteurs sont variables d’un individu à l’autre et fluctuent chez le même patient au fil du temps et en fonction de la réponse au traitement.

 

 

Cette activité physique doit être :

- Adaptée au stade de la maladie.

- Programmée et évaluée avec un rhumatologue.

- Surveillée et encadrée par un médecin et un kinésithérapeute.

 

L’exercice physique est possible et même conseillée pour tous les patients.

 

L’avis du médecin : Ce n’est pas toujours l’heure de l’activité physique !

 

Ce qu’il faut éviter :

 

Continuer l’activité physique malgré les douleurs.

Pratiquer des exercices physiques violents.

Courir ou même marcher sur des surfaces dures quand mes genoux ou mes chevilles sont douloureux.

Soulever des charges trop importantes sans aide.

Faire des travaux de force.

 

Les bénéfices de l’exercice physique !

 

Augmentation

  • de la fonction cardio-respiratoire.
  • de la force et de la souplesse musculaire et articulaire.
  • du niveau d’activité physique et d’activité sociale.

Diminution

  • de la douleur.
  • de la dépression, de l’anxiété et de la fatigue.

“L’activité physique et/ou sportive n’aggrave pas la maladie”

 

Une fois la maladie contrôlée et l’évaluation médicale réalisé (appréciation des atteintes articulaires, qualité osseuse, état d’équilibre…), il faut établir un PROJET d’activité physique PERSONNEL. Ce projet doit faire l’objet d’une surveillance PROGRAMMEE pour aboutir à l’autonomisation.

 

Il y a donc 4 grands principes à respecter :

1. Nécessité d’un avis médical

2. Progressivité, Régularité

3. Principe de la Non Douleur

4. Partage et Plaisir

 

 

 

 

Quel type d’activité physique ?

 

Pour commencer, privilégiez les activités sans contrainte comme les exercices aquatiques qui permettent de lever l’appréhension ou l’anxiété et qui facilitent le mouvement et de manière plus générale, les activités physiques dites « classique », à la portée de tous et, à priori, praticables par tous.

 

 

 

Comment mettre en place un programme d’activité physique ?

Ma première prescription :

1. Etablir une fiche programme – « ordonnance » avec le médecin ou le kinésithérapeute

2. Choisir des objectifs adaptés à la maladie

3. Commencer par des activités faciles à mettre en place

 

 

Je pratique seul :

Conseils de mise en route, préférez :

1. Une activité physique à faible impact articulaire (vélo, natation, aquagym, marche sur terrain plat…)

2. Une durée modérée pour chaque séance = 30 minutes

3. Une fréquence de deux à trois fois par semaine

4. Une intensité d’exercice raisonnable

5. Les exercices seront toujours précédés et terminés par une séance d’étirement musculaire.

Ce que je fais est évalué :

Il est indispensable que vous puissiez avoir une évaluation médicale et kinésithérapique au moins une fois par an. Cela permettra de réajuster vos pratiques et habitudes.

 

 

 

Adapter et progresser :

Il faut intégrer l’activité dans son quotidien. La progression se fera par l’entrainement sans oublier d’adapter son activité en fonction des douleurs.

Tous les sports sont envisageables ! Ils seront choisis en fonction des atteintes et des séquelles articulaires de chacun. Il existe plusieurs formes de polyarthrite et l’activité physique doit être adaptée à votre propre cas ! Les seuls sports interdits sont ceux susceptibles d’aggraver les atteintes. Certains patients stabilisés n’ont aucune douleur ni séquelle. D’autres souffrent de dommages sévères.

Le tableau qui suit donne des exemples d’activités physique et de sports que vous pouvez pratiquer, en fonction de vos goûts, de vos possibilités et de vos douleurs. Il n’est pas exhaustif.

 

Un certificat à obtenir

Quel que soit le sport que vous pratiquerez, il sera obligatoire d’être en possession d’un “certificat d’aptitude à la pratique du sport” délivré par votre médecin.