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» L'ANDAR conviée au salon Pharmagora

Les 11 et 12 mars se tenait à Paris le salon PHARMAGORA, salon réservé aux pharmaciens et industriels de la pharmacie, auquel l’ANDAR était convié.

Les contestations sociales ont quelque peu perturbé notre organisation en nous privant d’une présence le samedi. Nous avons néanmoins réussi à tenir notre stand au Village Patients le dimanche et parallèlement assurer la prestation pour laquelle nous nous étions engagés. Il est à regretter que l’emplacement attribué aux associations ait été dans une zone aussi retirée, nous excluant donc de tout contact possible.

 

 

Sous le titre « Le rôle du pharmacien dans la prise en charge de le polyarthrite rhumatoïde » se cachait une présentation ludique imaginée par Sonia Tropé, directrice de l’ANDAR, sur le thème du Petit Prince. Le pharmacien, Arnaud Daguet qui exerce en ville à Châteauroux, qui avait accepté de nous accompagner a bien voulu endosser le rôle de l’aviateur pour répondre au Petit Prince atteint de PR qui imaginait le pharmacien idéal. 

 

Aujourd’hui, gérer une polyarthrite rhumatoïde n’est plus seulement le rôle du rhumatologue. La prise en charge globale, bio-médicale et psy- chosociale est faite par une équipe de professionnels de santé parmi lesquels le pharmacien. Le scenario présenté mettait en évidence l’importance de son rôle.

 

« Dis-moi aviateur, quel est le rôle du pharmacien dans la prise en charge de la polyarthrite rhumatoïde ? S’il vous plaît, dessine-moi le pharma- cien idéal » demande le Petit Prince.

 

La première action du pharmacien est de guider le patient-Petit Prince qui vient le voir pour des douleurs articu- laires sur plusieurs articulations avec rougeurs et gonflements depuis plusieurs  semaines,  une  grande fatigue et de mauvaises nuits dues à des réveils nocturnes. Le pharmacien ne fait pas un diagnostic, il oriente vers le médecin généraliste (MG). 

 

Suite à la consultation avec le MG le Petit Prince inquiet revient voir le pharmacien avec une prescription d’anti-inflammatoires. Il a besoin d’être rassuré.

 

Puis, avec les résultats d’analyse, le diagnostic s’est précisé, la polyarthrite a été évoquée, le méthotrexate prescrit mais tout n’a pas été compris et des explications sont nécessaires. Le méthotrexate pose questions et le pharmacien répond à « s’il vous plaît dessine moi une adhésion au traitement ». Il insiste sur la prise hebdomadaire, sur le délai de réponse de ce traitement et sur l’importance du respect de la prescription de manière régulière et continue même si une amélioration est constatée.

 

Trois mois plus tard, une biothérapie est envisagée, et la demande d’éducation thérapeutique est pressante, ce que le pharmacien va faire au cours d’un entretien pharmaceutique. Il va pouvoir expliquer comment se faire son injection, expliquer les règles de sécurité lorsqu’on est sous biothérapie, répondre aux questions sur les effets secondaires potentiels, recommander d’informer tous les spécialistes qui devront être consultés au moins une fois l’an : dentiste, dermatologue, ophtalmologiste (gynécologue pour les femmes).

 

Au cours de ce même entretien, il aborde s’il y a lieu la gestion des traitements concomitants dans le cas de polypathologies et les vaccinations importantes pour se protéger d’infections éventuelles, vaccins qu’il sera en mesure d’effectuer lui-même.

Et pour le Petit Prince très soucieux de sa planète, comme pour tout un chacun, le pharmacien rappelle les règles de sécurité en matière de Déchets d’Activités de Soins à Risques (DASRI) car il est de sa responsabilité de four- nir une boîte de récupération des seringues ou stylos utilisés qui lui sera rendue une fois pleine et échangée contre une nouvelle.

 

Le Petit Prince peut partir serein, il a trouvé le pharmacien idéal.