À l’occasion du séminaire de leurs collaborateurs qui avait lieu à Paris, les laboratoires NORDIC ont demandé à l’Andar l’intervention d’un patient-expert afin que soient mieux compris les enjeux de la prise en charge de la polyarthrite rhumatoïde.

Danielle Vacher a apporté non seulement son témoignage de patient mais également celui des patients qu’elle a l’occasion d’écouter ou de rencontrer. Au cours de l’échange qui a suivi, il a beaucoup été question de l’attitude du patient face à la prise en charge médicamenteuse, et notamment face au méthotrexate. Ce traitement qui est actuellement le traitement de référence dans la PR, c’est-à-dire le traitement de fond donné en premier dès le diagnostic posé, fait généralement peur aux patients. La prescription initiale doit s’accompagner  d’informations. Oui, le méthotrexate est utilisé en chimiothérapie, il a été développé comme anticancéreux mais à des doses très nettement supérieures. Rien à voir avec les 10 à 20 mg par semaine prescrits par le rhumatologue. Oui, le méthotrexate peut, comme tout médicament avoir des effets secondaires, notamment des nausées, des chutes de cheveux, mais on sait gérer. Oui le méthotrexate met 6 à 8 semaines avant d’être efficace.

Il faut le savoir pour ne pas se décourager ni avoir envie d’ar- rêter le traitement prématurément.

Comment réagissent les patients lors de la mise sous biosimilaires ou lors d’un switch ? a également été un sujet de grand intérêt pour les participants.

Cette intervention a été très positive car les collaborateurs, pour la majorité les « forces de vente », ne sont pas habilités à côtoyer les patients et n’ont pas conscience de leur ressenti. Preuve en est, s’il le fallait, de l’intérêt de la collaboration associations-industriels.