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» Taxe lapin : une mesure en débat

Le gouvernement veut mettre en place la "taxe lapin". Cette mesure vise à facturer les patients qui ne viennent pas à leur rendez-vous sans prévenir. 

 

Que signifie concrètement cette taxe ?

 

L’ancien Premier ministre Gabriel Attal a lancé cette idée. Catherine Vautrin, ministre de la Santé, confirme son maintien. La "taxe lapin" prévoit de facturer 5 euros aux patients qui ne préviennent pas au moins 24 heures à l’avance qu’ils ne pourront pas honorer leur rendez-vous.

 

L’objectif est de limiter le nombre de consultations perdues et d’optimiser l’accès aux soins.

 

Quels sont les enjeux pour les patients, en particulier ceux atteints de maladies chroniques ?

 

Pour les patients atteints de maladies chroniques comme la polyarthrite rhumatoïde, cette mesure peut poser problème. Beaucoup doivent gérer des imprévus liés à leur état de santé : douleurs soudaines, crises de fatigue ou complications médicales. Dans ces situations, il leur est parfois impossible d’annuler un rendez-vous à l’avance.

Nous craignons que cette taxe ne pénalise les plus vulnérables, ceux qui, par nécessité et non par négligence, ne peuvent pas toujours respecter les délais d’annulation. Une prise en compte des cas spécifiques sera essentielle pour éviter des conséquences injustes.

 

Quels impacts pour l’accès aux soins ?

Si cette mesure vise à optimiser l’usage des consultations médicales, son efficacité reste incertaine. Certains médecins estiment qu’elle encouragera les patients à mieux organiser leurs rendez-vous. D’autres craignent qu’elle ne décourage les patients en difficulté, aggravant ainsi les inégalités d’accès aux soins.

Il reste également des interrogations sur l’application pratique de cette taxe. Comment vérifier qu’un patient n’a pas annulé ? Comment faire payer quelqu’un qui ne reviendra plus consulter ? Ces points doivent être éclaircis avant toute mise en place.

 

Nous restons vigilants

Nous comprenons la nécessité de responsabiliser les patients. Mais nous rappelons que les malades chroniques font face à des imprévus. Fatigue soudaine, difficultés de transport ou complications médicales les empêchent parfois d’honorer un rendez-vous.

 

Nous suivrons cette mesure de près. Nous veillerons à ce qu’elle ne pénalise pas les patients les plus fragiles. Nous demanderons aussi une communication adaptée aux réalités du parcours de soins.

 

Le débat continue. Nous restons mobilisés pour défendre les patients.

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